• Bien trop souvent, on se focalise sur la communication externe, c'est à dire la promotion de notre travail auprès de maîtres d'ouvrages etc.

    Malheureusement, on oublie souvent l'importance de la communication en interne. Là, j'entends déjà les sceptiques s'agiter... Cependant, même au sein de petites structures de moins de 10 personnes, les informations font souvent défaut, et c'est regrettable.

    La communication interne, qu'est-ce que c'est ?

    Véritable outil de management, il s'agit de l'ensemble des techniques de communication destinées aux salariés d'une entreprise. 
    La communication interne est généralement orchestrée par un(e) responsable des ressources humaines ou un(e) responsable de la communication.

    La communication interne, dans quel but ?

    Selon "Stratégies", "comprendre la communication interne, c’est appréhender tous les services qu’elle peut rendre particulièrement en tant qu’outil de motivation des salariés quelle que soit la taille de l’entreprise. Comme outil managérial indispensable, la communication interne doit obéir à un plan de communication où l’information est construite et dont les différents médias sont l’écrit (affichage ou journal d’entreprise), l’oral (séminaire ou conférence d’entreprise), l’audiovisuel La communication interne(vidéo ou cd rom), la communication électronique (intranet, extranet, newsletter). La communication interne remplit de multiples fonctions :
    - exposer des résultats
    - transmettre des informations
    - expliquer une nouvelle orientation
    - motiver les collaborateurs
    - rassembler les acteurs autour d'un projet d'entreprise
    Ainsi, une stratégie de communication interne permet de rapprocher dirigeants et salariés pour une meilleure écoute bilatérale et de répondre aux attentes des collaborateurs en matière d’information."

    >> Vous voulez en savoir plus? Je vous conseille de lire ces articles de petite-entreprise.net et du guide des ressources humaines.

    Et pour les assistantes, ça donne quoi ?

    On oublie souvent d'impliquer l'assistant(e) aux actions internes type réunion chefs de projets etc. Dommage !

    Comment imaginer bien faire son travail si on n'est pas informé(e) des nouveaux projets en cours, des interlocuteurs susceptibles de téléphoner, et qu'on ne sait même pas vers qui rediriger, ...

    L'assistant(e) peut aussi apporter un regard "neuf" sur un projet, en posant des question sur ce qu'il/elle ne comprend pas, ou ce qui ne lui semble pas logique.

    En bref...

    L'information, surtout dans les petites structures où la désinformation se ressent très vite, est primordiale. Elle permet aux gens de s'intégrer dans une équipe, de s'impliquer dans un projet.

    La réunion hebdomadaire est un bon moyen de regrouper assistant(e), chefs de projets et assistants chefs de projets autour d'un même but : travailler ensemble à la réussite de l'entreprise.

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  • J'assistais le 17 avril dernier à l'atelier de l'organisation du CROAIF, animé par Sophie SZPIRGLAS.
    Thème inhabituel: "Les  outils de communication", et pour une fois il n'y avait pas que des architectes, mais aussi des assistantes et des chargé(e)s de communication!

    Sophie SZPIRGLAS, par son expérience d'AMO, a eu maintes fois l'occasion de participer à des jurys de sélection. Elle abordait notamment le cas des réponses aux appels d'offres, avec des books de références au contenu ou format inadapté inadapté.

    Les détails et informations sélectionnés sont-ils compréhensibles pour un maître d'ouvrage n'ayant pas forcément la même sensibilité ni les mêmes connaissance en architecture ? Ce qu'on trouve "beau" a-t-il du sens? En met-on trop ? pas assez? Quel format? Quelles finitions? La liste des questions est longue...

    Pour agrémenter vos réflexions, je reproduis ici, avec son aimable autorisation, un article d'Annabelle HAGMANN, directrice de l'agence de communication A H A, www.aha-paris.com, initialement publié en 2013 sur Le courrier de l'Architecte :

    Books d'agence : l'escalade
    (15-05-2013)

    'Book', 'booklet', portfolio, catalogue, dossier de références, brochure de présentation, tiré-à-part, book intérieur, architecture, urbanisme... Ou encore, par type de programme : book bureaux, book logements, book dédié à la question de l’approche environnementale...

    Les agences rivalisent d’imagination, les formats sont légion, les appellations diverses, les sources d’inspiration multiples et les budgets afférents tout aussi variables, allant de 5 à 30 euros pièce selon le mode de fabrication et la direction artistique de l’objet.

    Un book : pour quoi faire ?

    Les occasions de se servir d’un book sont quotidiennes. Rendez-vous avec un client, avec un maire, avec un maître d’ouvrage, avec des journalistes, candidature, salon professionnel, etc.

    Derrière la diversité des expressions, la vitrine de l’agence : son savoir-faire, sa créativité, son travail ; une pièce maîtresse du dispositif de communication. Une gageure.

    Combien de ces ouvrages une agence a-t-elle besoin dans une année ? Une centaine, au bas mot, voire jusqu’à deux cents. Combien de temps pour disposer d’un exemplaire ? Une demi-heure quand il est imprimé à l’agence au fil de l’eau, une seconde quand il attend sagement empilé derrière le bureau de l’assistant(e).

    Sans parler des tirés-à-part et autres numéros spéciaux de revues spécialisées. Affublés du logo de la revue tel un label de qualité, ces publications pourront servir aux agences... de book.

    Réussir son book

    Pour réaliser un bon book, il faut d’abord s’interroger sur l’utilité d’un tel document auprès des personnes - les 'cibles' - auxquelles il est destiné. Le book sert de produit d’appel. C’est le document qui accompagne les associés lors de rendez-vous avec des promoteurs et des aménageurs : il servira de support à la discussion et se feuillettera au gré de la conversation. Il doit savoir répondre aux attentes de ces interlocuteurs variés, mettre en valeur les éléments clés qu’ils recherchent, les labels et autres récompenses obtenus, les ratios également. Attention cependant aux coûts de construction qui sont parfois confidentiels.

    Le book doit respecter la logique interne de présentation de l’agence, débuter par les points forts et les traits saillants, proposer des séquences cohérentes au regard de la production, montrer des projets éloquents.

    En tablette ?

    Quelques agences, dans cette logique de conversation, ont opté pour une tablette lors de leurs présentations. Elle favorise la navigation, permet de zoomer sur des plans ou des détails et d’avancer au fil de la conversation, elle est ludique. 

    Question : que laisser à l’issue de l‘entretien ? Certainement pas sa tablette numérique. Un book ?

    02(@JonasTana).jpgUn book autonome et éloquent

    S’il est un support de présentation orale, le book est envoyé tel quel lors d’une consultation, voire sur demande d’un promoteur qui fourbit sa 'short list'. L’ouvrage doit donc être autonome et éloquent et doit représenter la partition qui susurre la musique de l’agence. Il doit, par ailleurs, éviter les bizarreries et entrer dans le vif du sujet avec aplomb et finesse.

    Ne pas oublier que, lors des consultations pour des marchés publics, les jurés ne disposent parfois que de 30 minutes pour parcourir 120 books.

    Que mettre ?

    Tout mettre ? Non. Des agences sont attachées - à bon droit ou mauvaise raison - à des projets perdus. Lesquels ne passionnent pas les promoteurs qui ne consacrent que quelques minutes à la 'lecture' d’un book. Qui plus est, un maître d’ouvrage - qu’il fût ou non privé - attend d’une agence qu’elle fasse les preuves de sa capacité à gagner un concours et, surtout, à construire un projet. Privilégier donc, dès les premières pages, les projets livrés.

    Le choc des photos

    Dans la conception du book, les photos sont essentielles. Elles doivent afficher les qualités attendues de ce type d’ouvrage. Seuls les professionnels savent répondre à cet exercice imposé qu’est la 'photographie d’architecture', avec ses codes et ses pré-requis particuliers. Des architectes, en effet, peuvent réellement connaître la photographie. Mais shooter soi-même son propre bâtiment ? 

    Certes, un budget photos est nécessaire mais ces 'oeuvres' serviront à ce book autant qu’aux diverses publications futures, la publication-presse étant par exemple souvent liée à la qualité des photos. D’ailleurs, nombre de maîtres d’ouvrage savent réellement lire une image.

    Classer ou naviguer subjectivement ?

    Faut-il classer les projets par typologie ou au contraire privilégier une navigation subjective, de logements en équipements, de projets gagnés en concours ?

    La réponse diffère en fonction de la production de l’agence. Le book est un travail d’auteur censé mettre en valeur une démarche architecturale ; il doit - pourquoi pas ? - faire fantasmer.

    Cela écrit, un promoteur cherche toujours midi à sa porte et un opérateur 'logements' sera peu sensible à des opérations 'bureaux'. Et vice-versa.

    Pour sa part, Khalil Mseddi, promoteur de bureaux chez Les Nouveaux Constructeurs, affirme rechercher avant tout de jeunes agences talentueuses et juger de leurs capacités sur tout type d’opération, une opération de bureaux étant à ses yeux plutôt «simple» à réaliser. Qui peut le plus peut le moins.

    Comment séduire les promoteurs avides de nouveaux talents ? Avec un book excitant ?

    03(@daveBanksGeekdad)_S.jpgLa bibliothèque de books

    En nous ouvrant sa bibliothèque de books, Khalil Mseddi affirme qu’elle est davantage un outil de classement qu’un outil de travail. Cependant, le book de l’architecte lui permet de convaincre l’équipe de direction lors d’une sélection : c’est un argument de choix en faveur de telle agence plutôt qu’une autre.

    Au vu de ladite bibliothèque, un constat s’impose : les grands formats rigides tiennent bien mieux que les petits formats qui s’avachissent. Les books reliés par un simple boudin affichent une tranche anonyme qui ne permet ni de les reconnaitre ni de les identifier. Surtout, ils ne tiennent pas debout et donnent une impression d’inachèvement et d’amateurisme. CQFD !

    L’imprimer ou le relier ?

    En imprimant son book chez un imprimeur offset ou numérique, l’avantage est de disposer d’un contingent que l’on pourra utilement joindre à une candidature et ainsi économiser un temps précieux. Par ailleurs, quand il a fait l’objet d’une direction artistique, ce genre de book, s’il peine parfois à s’en démarquer, possède les atours d’une monographie ; en cela, il en impose. Attention justement à conserver la bonne distance, point trop n’en faut. Le book demeure un outil.

    L’inconvénient ? Ne pas pouvoir le réactualiser au fil des concours gagnés, des photos livrées, des actualités. Un book imprimé n’a une durée de vie que de 12 à 18 mois et représente un investissement à renouveler régulièrement.

    Alors quid ?

    Beaucoup d’agences optent désormais pour des systèmes d’impression numérique en ligne. L’avantage : tirer une cinquantaine d’exemplaires - voire une dizaine seulement - et renouveler la commande chaque fois qu’un projet rentre ou sort de terre. Les inconvénients : la qualité d’impression et, surtout, la reliure collée. Rien de pire qu’un book qui se 'dépiaute' au bout de deux ou trois manipulations.

    Toutefois, cette formule est idéale pour les perspectives de concours de jeunes agences ayant encore très peu de projets livrés. Pas d’urgence dans ce cas à se lancer dans une impression offset coûteuse et, en plus, volumineuse.

    Le book, vitrine de la créativité d’une agence

    Le book reste un élément de présentation des plus importants, ne serait-ce que parce qu’il est témoin de la créativité de l’agence. Surtout, au-delà d’une identité visuelle et d’un positionnement, il propose une stratégie et une fantasmagorie qui lui est propre.

    Un book, aussi clair et concis soit-il, doit parler d’avenir.


    Et vous, il est comment, votre book ?

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  • Peut-être aviez-vous déjà participé à l'opération en 2014 ?

    Il s'agit d'ouvrir, au choix sur un créneau de 2 jours, les portes de son agence aux public (particuliers, écoles, MO, confrères... ). L'occasion de faire de belles rencontres, mais aussi de transmettre une passion, ou faire connaître son travail.

    L'ordre des architectes lance la 2ème édition les 12 et 13 juin prochains.

    Les inscriptions 2015 sont ouvertes, c'est par ici !

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  • Après les Trophées de l’Équerre d'Argent ou Europan 13, vous pouvez désormais vous inscrire pour le prix du projet citoyen!

     (parce que oui, ça existe, des projets où tout le monde arrive au bout du chantier en gardant le sourire !)

    Ce billet reproduit un article de l'UNFSA, disponible dans son intégralité ici.


    PRIX DU PROJET CITOYEN
    L’architecture en démarche citoyenne

    Créé en 2001, à l’initiative de l’Unsfa (Union Nationale des Syndicats Français Prix du projet citoyen: à vos inscriptions!d’Architectes) avec le soutien de l’agence VU’/Groupe Abvent et Ikos Consultant, placé sous le haut parrainage du Ministre de la Culture, le PRIX DU PROJET CITOYEN distingue une démarche concertée, exemplaire, mise au service des projets d’architecture, d’urbanisme, d’aménagement et de paysage (programmation, études et réalisation, suivi après construction…).

    IL RÉCOMPENSE  LES ACTEURS D’UN PARCOURS EXEMPLAIRE DE CONCERTATION :

    MAÎTRE D’OUVRAGE, ARCHITECTE ET USAGER-CITOYEN.

    Le Prix du Projet Citoyen reconnaît à l’utilisateur sa qualité de maître d’usage et honore conjointement les acteurs d’un parcours ayant conduit à une véritable co-production du projet : habitants et usagers ayant participé à l’opération, maître d’ouvrage ayant su rassembler toutes les énergies, auteur architecte ayant su intégrer ces dynamiques communes.

    Appel à candidature 2015

    -> Télécharger le bulletin d'inscription 2015
    -> Télécharger le dossier de candidature 2015


    CRITÈRES DE SÉLECTION
    – Le Prix sera attribué à une équipe réunissant :

    Le maître d’ouvrage : collectivité, bailleur, maître d’ouvrage privé, comité de quartiers, association,

    Le maître d’usage : utilisateur, habitant, résident,

    Le maître d’œuvre : représenté par l’architecte avec l’appui éventuel de paysagiste, urbaniste, scénographe.

    Les projets retenus à concourir devront être représentatifs d’une concertation entre maître d’ouvrage, maître d’usage et maître d’œuvre.

    Ainsi, les projets issus de concours peuvent difficilement entrer dans cette catégorie puisque le programme doit être totalement défini avant le lancement du concours. A contrario, tous les projets de constructions neuves, d’extensions et d’interventions lourdes sur existant, dont le programme a été élaboré en totalité ou partiellement avec le maître d’ouvrage et l’usager, seront retenus.

    L’opération primée devra associer à la démarche de concertation la prise en compte de l’expression architecturale.

    L’opération devra être terminée depuis moins de 3 ans.

    POUR PARTICIPER 

    1ère étape : Dès maintenant, vous devez vous inscrire en nous retournant le bulletin d’inscription, soit par courrier ou par mail : congres@unsfa.com

    2ème étape : votre dossier de candidature devra nous parvenir pour le 3 septembre 2015. Il est constitué de :

    - 4 fiches à remplir,

    - Tous les documents attestant de la qualité de la concertation réalisée (comptes-rendus, courriers, articles de presse, témoignages, photos, vidéos, etc…),

    L’ensemble des documents sera transmis sous une forme papier et une copie sur CD sera également à joindre.

    - 2 panneaux A2 présentant votre réalisation (reprenant les éléments de votre dossier).

    L’ensemble des panneaux reçu fera l’objet d’expositions lors des différentes manifestations de l’Unsfa.

    Dossier à retourner à l’Unsfa – Prix du Projet Citoyen 
    29 Boulevard Raspail – 75007 Paris

    SÉLECTION – Le jury, composé de représentants du Ministère de la Culture, d’organismes institutionnels et associatifs, d’élus, de journaliste et d’architectes, présidé par le lauréat de l’année précédente, se réunira en septembre 2015 afin de désigner un lauréat et pourra attribuer une mention.

    RÉSULTATS - La proclamation des résultats et la remise du prix auront lieu lors de notre congrès à Montpellier, les 29, 30 et 31 octobre 2015. Les candidats non retenus seront avertis par courrier, après la remise du Prix.

    VALORISATION - Le projet lauréat est présenté lors de la remise du prix au congrès, le projet est publié dans la revue de l’Unsfa, Passion Architecture, un communiqué est adressé à l’ensemble de la presse professionnelle.

    Les dotations de nos partenaires : Un reportage photographique est offert par l’agence VU’/Groupe Abvent. Ce reportage sera projeté à  l’issue de la remise du prix et le lauréat se verra remettre un tirage original signé de l’artiste photographe.Ikos Consultant offre un voyage d’étude pour 2 personnes.

    VOUS POUVEZ NOUS CONTACTER POUR TOUT RENSEIGNEMENT
    AU 01 45 44 58 45

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  • Envie de faire connaître le travail de votre agence?

    Moins de 40 ans? Vous pouvez vous inscrire dès maintenant, et jusqu'au 30 juin au concours Europan 13, "concours de projets d'idées d'échelle urbano-architecturale, suivi de réalisations" vous laissant le choix de 49 sites pour imaginer votre projet.
    Renseignements et inscriptions ici.

    Vous pouvez également proposer vos réalisations (livrées entre le 1/09/14 et le 1/09/15) aux trophées de l’Équerre d'Argent, jusqu'au 4 septembre, parmi l'une de ces catégories: "première oeuvre" (pour les moins de 40 ans), "habitat", "culture, jeunesse et sport", 'lieux d'activité", "ouvrage d'art" et "réhabilitation".
    Renseignements et inscriptions ici.

    Imaginer un nouveau projet, ou faire connaître ceux récemment achevés; rêver et faire rêver... Voici deux belles opportunités pour valoriser votre agence!

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