• Poste d'assistante de direction à pourvoir dans le 78 L'agence EBSG est à la recherche de son/sa nouvel(le) assistant(e) de direction.

    Ce poste est à pourvoir immédiatement, pour passation des informations avec l'assistante en poste avant son départ fin janvier.


    DESCRIPTION DU POSTE

    Administratif financier 

    • Vérifier les factures entrantes provenant de fournisseurs.
    • procéder au paiement des factures
    • Etablissement des notes d'honoraires
    • Enregistrer toutes les factures et assurer la liaison avec le cabinet comptable
    • Effectuer les rapprochements bancaires.
    • Vérifier et traiter toutes les dépenses (dont les notes de frais, CB….)
    • Gérer les contrats avec les différents prestataires de service (gestion des flottes de téléphone et de véhicules).
    • Tableau de bord : suivi financier, activités….

     Gestion du personnel

    • Assurer la liaison avec notre cabinet comptable pour leur fournir les informations exactes et à jour des informations de paies.
    • S'assurer que tous les Dossiers du personnel sont tenus à jour concernant les absences (arrêt maladie, congés …).
    • Collaborer avec les différents organismes de Santé afin de fournir et de s'assurer que tous les renseignements sur les employés sont corrects.
    • Assistance pour la rédaction des contrats et autres documents nécessaires à la gestion du personnel.

     Gestion du Bureau 

    • Prise en charge du standard téléphonique et des messages.
    • Gestion du courrier.
    • Classement et archivage (informatique)
    • Tenue des agendas
    • Mise en forme de documents
    • Gérer les commandes diverses liées au fonctionnement du bureau.
    • Organisation des rendez-vous et des déplacements liés aux affaires 

    Assistanat technique

    • Assister les collaborateurs de l’agence au suivi des différentes affaires (préparation dossier consultation entreprise, dossier marché, …)
    • Préparation et actualisation des documents nécessaires à la présentation à un concours (dossier de présentation de l’agence, documents administratifs,…)
    • Etablissement et transmission des documents nécessaires à l’obtention des autorisations administratives
    • Suivi administratif et comptable relatif à l’exécution et à la clôture des travaux (réalisation d’ordre de service, propositions de paiements, décompte généraux définitif, compte prorata …)
    • Prise de note et rédaction de documents (compte-rendu, relances, notes…)
    • Création, suivi et actualisation de tableaux de bords (tableau d’analyse d’appel d’offres…)
    • Gestion et actualisation de la documentation technique (Rendez-vous avec les différents fournisseurs pour présentation nouveaux produits, …)

    PROFIL RECHERCHÉ

     De formation Bac+2, vous avez une première expérience réussie en assistanat dans le secteur bâtiment.

    Doté(e) d’un excellent relationnel, vous êtes réactif (ve), dynamique, autonome et organisé(e).

    Vous avez une bonne maîtrise des outils informatiques : Word, Excel.

    Profil : 2 ans d’expériences

    Salaire : 1 600 € à 2000 brut pour un contrat à temps partiels (21h ou 27h par semaine)

    Envoyez votre candidature à :

    EBSG architectes
    2 rue Hélène Boucher
    78280 GUYANCOURT
    Tél : 01 30 64 76 76
    Mail : ebsg@ebsg.fr
    Site : www.ebsg.fr

     

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  • Après une année bien chargé, il est temps pour nous (et pour vous aussi, nous l'espérons!) de prendre un peu de repos !

    Rendez-vous très vite en 2016 ; et vous pouvez déjà noter l'atelier de l'organisation animé par Sophie SZPIRGLAS au CROAIF le 15 janvier prochain, qui abordera toutes les nouveautés fiscales/sociales etc à ne pas rater en 2016.

    Très belles fêtes de fin d'année à vous !

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  • Bonjour à toutes,

    Me revoilà pour de nouvelles péripéties.

    Aujourd'hui j'aimerais aborder le thème très spécifique de la facturation dans le cadre des marchés publics et plus particulièrement des difficultés que nous, pauvres assistantes, avons à récupérer notre dû. En effet, les particularités rattachées à ces marchés publics peuvent parfois être bloquantes et on peut se retrouver quelque peu démunie dans certains cas.

     

    Préambule :

    Les marchés publics ont la particularité d'être "révisables" (pas toujours cependant).

    En effet, pour compenser la durée des contrats et les variations du coût de l'euro, l'Etat a prévu un système de révision des prix, se calculant grâce à des indices, publiés sur le site du Moniteur (et certainement ailleurs). Ainsi, chaque marché révisable signé est associé à un mois appelé "de référence". Si l'indice du mois de l'émission de la facture est plus élevé, alors notre phase de mission s'en trouvera augmentée, si, au contraire, l'indice baisse (ce qui arrive), alors notre phase de mission s'en trouvera réduite.

    C'est un peu rébarbatif, je dois l'admettre, mais le but de cet article n'étant pas de former nos chères assistantes, je vais passer à la suite ! ^^

    Si le principe des révisions est relativement bien encadré par l'Etat, le mode de calcul souffre tout de même d'une interprétation parfois... alambiquée de la part de nos chers Maîtres d'Ouvrage. Quand certains nous imposent la facturation des révisions systématique, d'autres préfèrent qu'elles ne soient facturées qu'annuellement voire en fin d'études et à la réception du bâtiment.

    Souci n°1 : avoir l'information sur les modalités de facturation des révisions au préalable étant quasi impossible, il faut souvent émettre sa première facture et... attendre désespérément le retour de la paierie. Retour que nous n'avons généralement que quelques mois après lorsque nous relançons nos factures impayées.

    Souci n°2 : nous constatons en faisant notre rapprochement bancaire que le montant payé n'est pas exactement le montant facturé. Votre très cher Maître d'Ouvrage a certainement dû modifier votre situation, la passer au mandatement et a "oublié" de vous en transmettre une copie pour information. Du coup vous êtes obligée de lui courir après, jusqu'à ce qu'il vous réponde qu'à 3 euros près, il ne voyait pas le problème. Ou qu'il ne vous réponde pas du tout.

    Lorsque ça vous arrive genre, en phase APD et que vous savez que vous avez un décalage entre le montant précédemment facturé et le montant précédemment payé : bon courage pour la suite du projet !

     

    Passons sur les révisions et entrons dans le vif du sujet avec les relances en général.

    Déjà, en tant qu'assistante de BE, j'attends toujours environ 120 jours après l'émission de ma facture avant de relancer. En effet, je ne suis que rarement en copie du courrier d'envoi de ma note d'honoraires au client, je ne sais donc pas vraiment quand est-ce que le maître d'ouvrage la reçoit. (c'est un des premiers problèmes).

    Mesdames assistantes d'architectes, si vous pouviez penser à prévenir vos co-traitants de l'envoi de leurs notes d'honoraires, je suis sûre qu'ils vous remercieraient ! ;)

     

    1. Le simple retard de paiement

    Donc, 120 jours après l'émission de ma facture, je fais une première relance téléphonique auprès de mon client. Généralement, ça se passe bien. Mes interlocuteurs me disent que "c'est pré-mandaté, appelez la paierie pour en savoir plus". Généralement, quelques jours (maximum 15 / 20) après, j'ai la visibilité sur le virement.

    Malgré tout, mes délais de paiement sont franchement hors cadre légal, puisque normalement, le délai maximal est de 90 jours...

     

    2. Le souci "technique"

    Dans certains cas, ma facture est bloquée :

    • Soit parce qu'ils n'ont pas reçu ma facture ;
    • Soit parce que j'ai facturé une phase qui n'était pas encore validée ;
    • Soit parce que le Maître d'Ouvrage veut attendre qu'on ait résolu un problème qui n'a rien avoir avec ma facture mais soit, le chantage ça fonctionne ^^
    • Soit parce que la facture est erronée, que ce soit sur le fichier de révisions, le montant d'une phase, ou un montant précédemment payé non mis à jour...

    Dans tous les cas, généralement, les maîtres d'ouvrage ne préviennent pas. Ils attendent sagement qu'on les relance.

     

    3. Les causes diverses

    Ce sont ces causes diverses qui sont les plus compliquées à identifier.

    Généralement, les factures peuvent rester en souffrance quelques mois avant que nous puissions joindre la personne ad'hoc. Tout simplement parce qu'elle filtre les appels ou qu'elle n'a pas le temps ! Le souci avec ce genre de comportement, c'est que les solutions de repli sont minces.

    Après deux appels téléphoniques sans retour, généralement, je fais un email. Puis je prépare un courrier recommandé, mais très light. Si ce courrier reste sans réponse, j'en prépare un second, sous forme de mise en demeure et (si je suis très énervée) en les menaçant d'appliquer les pénalités de retard prévues au contrat. Toutefois, quand j'en suis arrivée là, je deviens très pessimiste quant à la possibilité de récupérer la somme facturée.

    Si dans les faits, quasiment tous les contrats de maîtrise d'oeuvre prévoient des pénalités de retard pour le Maître d'Ouvrage quand il ne règle pas les notes d'honoraires, il est très compliqué, voir quasiment impossible de les appliquer sans mettre un terme aux bonnes relations commerciales... Et nous savons que perdre un maître d'ouvrage peut mettre en péril certaines structures.

     

    Et vous ? Comment faîtes-vous pour relancer vos factures ? Avez-vous des solutions miracles ? Avez-vous été confrontée aux pénalités de retard ?

     

     

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  • Article initialement paru dans Le Moniteur Hebdo du 30/01/2015, reproduit ici avec l'aimable autorisation de Marie-douce ALBERT, et de Lili L'Archi, qui a réalisé toutes les illustrations.

    Bien que paru en janvier 2015, il est toujours d'actualité !
    Il vous donnera, je l'espère, quelques pistes de réflexion sur les orientations à prendre en 2016 pour votre agence...


    Marie-Douce Albert avec Nathalie Moutarde - LE MONITEUR HEBDO - Publié le 30/01/15 à 10h21 - Mis à jour le 02/02/15 à 12h39

    Pour les architectes, 2015 arrive avec son lot d’incertitudes. Avec une commande publique quasi nulle et des programmes de logements privés en berne, 2014 a été une année sinistrée. Sans parler des abandons de projets décrétés dans la foulée des élections municipales.

    Alors, la profession y va de ses pronostics. Certains fondent des espoirs sur le choc de simplification, la réforme territoriale, voire la « stratégie nationale pour l’architecture » promise par Fleur Pellerin, ministre de la Culture. Mais l’optimisme n’est pas la règle. Les agences, petites ou grandes, à Paris ou en région, tentent néanmoins de pallier la situation par une organisation optimisée. Pour Xavier Gonzalez, de l’agence Brenac & Gonzalez, « le maître mot est adaptation. » Il n’est pas de solution miracle, ni de réponse immédiate. Cela se saurait. Mais quelques stratégies engagées sur le long terme peuvent aider.

    Unir les forces

    Petit manuel de "savoir-survivre" à l’usage des architectes« Un architecte ne peut plus travailler seul dans son coin. Nous leur adressons donc ce message : mettez-vous en société, groupez-vous, structurez-vous, vous serez plus forts, plus efficaces », lance Jean-Michel Daquin, le président du Conseil régional de l’Ordre des architectes d’Ile-de-France (Croaif). Dans un pays où seulement 8 % des agences comptent sept salariés et plus (voir ci-dessous), la mise au pot commun des idées et des moyens a justement tendance à se développer, au moins pour des projets ponctuels. Peut-être davantage que le regroupement en société, qui nécessite d’avoir une même conception de l’architecture dans la durée, les architectes privilégient les associations sur des projets spécifiques. Par exemple, les agences parisiennes Air et Laps, ainsi que l’atelier de design ADN, qui partageaient déjà leurs bureaux, ont créé le collectif Hyperuranium pour collaborer sur certains projets. Pour Olivier Leclercq, d’Air Architectures, « la crise provoque cette ouverture d’esprit qui nous amène à travailler avec d’autres ». L’union permet d’atteindre la masse critique qui ouvre l’accès à des programmes de plus grande ampleur… Et donc plus rémunérateurs. Chacun apporte ses compétences, mais aussi ses références. En s’associant à des confrères qui ont déjà réalisé des lycées, des piscines ou des logements, on peut être admis à concourir pour des programmes auxquels on avait jusqu’alors jamais touché. Un « plus » indéniable quand on sait que la polyvalence prime désormais.

    Sortir des cases 

    Xavier Gonzalez pointe un défaut bien français : « Nous adorons mettre les gens dans des pots. Il est ensuite difficile d’en sortir. » Or, la survie des agences tient désormais à leur capacité à se diversifier. L’agence Gautier + Conquet, installée entre Paris et Lyon, est de longue date « à la fois sur les domaines de l’architecture, de l’urbanisme et du paysage, explique l’architecte Dominique Gautier. Quand la commande se restreint dans l’espace public, mais reste assez stable en architecture, cette non- spécialisation est assurément un atout. L’agence renforce à présent son pôle urbanisme pour approcher des maîtres d’ouvrage publics qu’on ne connaissait pas ». De nouveaux donneurs d’ordre, les architectes en cherchent aussi du côté du privé. Ils sillonnent sans doute davantage les allées de salons de l’immobilier, comme le Simi ou le Mipim, ou tentent le contact direct. « Nous sommes assez sollicités, en particulier par de jeunes agences, note Pauline Brossard, à la direction du programme Rehagreen chez Bouygues Immobilier. C’est aussi parce que les promoteurs portent plus attention à l’architecture, surtout depuis que l’on reparle de qualité d’usage. »
    Parce qu’elle souhaitait de longue date dessiner du mobilier, Sandra Planchez, qui a créé l’agence Splaar en 2013, vient, elle, de concevoir un modèle de lit modulable. « Cela permet aussi de diversifier les sources de revenus », remarque-t-elle.
    L’appel du large, enfin, peut se faire ressentir. Néanmoins, travailler à l’export relève de la stratégie de longue haleine. L’agence parisienne AW², créée en 1997, fait 80 % de son chiffre d’affaires à l’étranger, « mais c’est dans l’ADN de l’agence depuis le début », explique Stéphanie Ledoux, une des deux associés. Et quand Jean-Paul Viguier, qui est à la tête d’une des rares agences françaises employant environ 100 personnes, dit « intensifier la prospection à l’international », il a pour lui d’y être déjà connu.

    Affûter les outils 

    Petit manuel de "savoir-survivre" à l’usage des architectesA devoir être polyvalents, les architectes sont donc censés savoir tout faire, et être parfaitement au point y compris sur les grands enjeux les plus récents que sont la qualité environnementale, la réhabilitation, l’accessibilité, etc. Et, bien évidemment, cet outil de conception numérique qu’est le BIM (Building Information Modeling). La formation continue en devient un passage recommandé, voire obligé. Organisme de formation pour les architectes créé en 1968, le Gepa a notamment constaté ces derniers mois une forte demande au sujet des Agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP). « C’est un marché nouveau. Du coup, pour l’offre mise en ligne depuis octobre dernier, 600 personnes sont déjà inscrites. Et nous avons drainé un public qui habituellement ne se forme jamais, comme les architectes libéraux. C’est très révélateur d’une recherche de nouveaux débouchés », remarquait récemment Bernard Coudert, son président.
    Quant au fameux BIM, si l’ensemble de la chaîne de la construction n’est pas encore engagé dans cette révolution numérique, certains aiguisent déjà leurs connaissances. Depuis un an et demi, les équipes de Jean-Paul Viguier se sont ainsi formées à l’utilisation du logiciel Revit. Pour l’architecte, « la crise nous oblige à faire la différence par rapport à nos concurrents. Celle-ci peut tenir à notre maîtrise de la 3D ».

    Tenir les comptes

    « Je ne sais pas gérer. » Quand Jean Nouvel fait cet aveu au journal « Le Parisien Magazine », en décembre 2014, il entretient le mythe de l’architecte-artiste qui œuvre pour la postérité, mais qui a les poches percées. La profession a cependant conscience aujourd’hui que les agences sont des entreprises comme les autres, et beaucoup mesurent leur responsabilité à tenir les cordons de la bourse. L’architecte Xavier Gonzalez souligne l’importance accrue de la gestion « en période de crise, quand on est dans l’hypernégociation. Il faut être rigoureux et nous ne sommes pas formés pour ça ». Les agences ont bien compris qu’il fallait confier ces missions d’administration, de comptabilité ou de gestion des ressources humaines à des professionnels. Quand leur taille le leur permet, elles y consacrent un poste en interne. Mais de petites agences, comme celle de Sandra Planchez, font appel à un prestataire extérieur. Avec Fages Conseil, Michelle Lobjois propose depuis vingt ans aux maîtres d’œuvre des services de secrétariat général externalisé. Et elle observe aujourd’hui que « les architectes de moins de 40 ans sont soucieux de ces questions. Finalement, nous parvenons aussi à faire comprendre à leurs aînés que gérer c’est anticiper. Et que tout ça, c’est autant de temps de gagné pour faire de l’architecture ».

    Soigner l’image

    Petit manuel de "savoir-survivre" à l’usage des architectesLa crise, pour le moment, le photographe d’architecture nantais Stéphane Chalmeau n’en ressent pas complètement les effets. « Avec le temps du chantier, les projets gagnés il y a cinq ans sortent de terre, alors j’ai du travail et même un peu plus qu’habituellement. Quand, sur un concours, les architectes doivent se battre à 500 et non plus à 50 comme avant, leur réflexe est en effet de soigner leur book, constate-t-il. Mais ils sont aussi plus vigilants sur les devis qu’ils nous demandent. » Ce souci de la promotion, les deux fondatrices de l’agence de communication Metropolis, Olivia du Mesnil du Buisson et Chloé Habig, l’ont constaté : « tout le monde est concerné, y compris des architectes de province qui jusqu’ici ne s’étaient pas posé la question, parce qu’ils jouissaient d’une bonne assise locale. Maintenant que les agences parisiennes viennent prospecter sur leur territoire, ils veulent user des mêmes outils de communication ». Pour se faire connaître des médias autant que des maîtres d’ouvrage, les architectes donnent aussi davantage de leur personne. Ils sortent plus dans les cocktails et les conférences, serrent plus de mains… Mais l’agence Metropolis met en garde contre la tentation de l’ultracommunication : « Se faire connaître n’est pas une fin en soi, cela doit rester un support. » Un architecte prévient encore : « Il faut doser. Quand une agence communique trop, on pourrait imaginer qu’elle a déjà beaucoup de travail. »

    Activer les méninges 

    Ce temps de crise, finalement, ne pourrait-il pas être vu comme un moment de pause, un temps utile pour prendre du recul et tenter de nouvelles approches ? Et ce, même si la baisse d’activité dans les agences reste relative, puisque les effectifs ont souvent baissé et que les journées de travail ont rallongé. L’agence Vallet de Martinis, par exemple, a mis à profit « un creux » pour participer, en association avec ses confrères de Diid, à un concours international ouvert lancé par le musée des Beaux-arts de Budapest, en Hongrie. Heureuse initiative, puisque leur projet pour le musée d’Ethnographie a été désigné lauréat par le jury en décembre dernier. De son côté, l’agence Moreau-Kusunoki est l’une des six équipes finalistes, sur 1 715 participants, pour le projet du futur musée Guggenheim d’Helsinki (Finlande).
    Pour Olivier Leclercq, de l’agence Air Architectures, il est temps aussi de « réinventer notre métier. On ne peut plus tabler sur un retour de la croissance. Il faut donc commencer à travailler sur une économie plus solidaire, fondée sur des financements alternatifs ». C’est peut-être aussi cette envie de nouveaux modèles qui explique le succès rencontré au cours des derniers mois par l’exposition « Matière Grise » au pavillon de l’Arsenal, à Paris (voir notre article du 26 décembre 2014), qui vante les vertus d’un usage plus raisonné des matériaux et de leur réemploi. Olivier Leclercq est de ceux qui veulent croire en « la résilience », cette capacité à ressortir d’une situation de crise par le haut.

    Focus

    Chiffre d’affaires en baisse et effectifs stables

    En 2014, le chiffre d’affaires annuel moyen des agences d’architecture en France a été de 261 266 euros. Révélé par l’enquête menée par l’Ifop pour le Conseil national de l’Ordre (voir notre dossier du 14 novembre 2014), ce résultat pourrait, seul, résumer l’impact de la crise sur la profession. En effet, jamais depuis 2008, ce chiffre n’était descendu en dessous de 270 000 euros. La rémunération des architectes s’en ressent : le revenu moyen (avant impôt) s’est élevé à 33 234 euros en 2014. Il était donc en léger recul par rapport à 2013 (33 643 euros). Mais, en 2008, ce même revenu moyen atteignait 41 139 euros. Que 73 % des personnes interrogées s’estiment insatisfaites par leur niveau de revenus n’étonnera donc personne. Côté effectif, le nombre d’agences n’employant aucun salarié a un peu augmenté, pour atteindre 53 % des structures contre 49 % l’année précédente. En moyenne, une agence française compte 1,7 salarié. Et la tendance ne devrait pas être à l’embauche en 2015. Lors de l’enquête menée au début de l’été 2014, 79 % des sondés prévoyaient de garder leurs équipes stables dans les douze mois à venir et 8 % seulement pensaient recruter. Mais ils n’étaient donc que 13 % à envisager des licenciements.

    Illustrations : © Lili L'Archi

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  • Bonjour à tous,

    Aujourd'hui j'enfile mon costume de "recruteuse" et vais essayer de vous conter mes aventures.

    Les difficultés du recrutement quand nous ne sommes qu'un simple bureau d'études.Comme je l'évoquais dans ma présentation, je suis arrivée dans le bureau d'études qui m'emploie en tant que "Secrétaire polyvalente". Déjà je me souviens qu'à l'époque, le poste tel qu'il m'avait été présenté ne m'inspirait pas forcément, dans le sens où je ne voyais pas trop à quelle sauce j'allais être mangée. Les appels à candidatures ? QUOI ? Pfft je sais pas ! 

     

     

    J'avais déjà roulé ma bosse quelques années en tant qu'assistante mais jamais chez un maître d'oeuvre (d'ailleurs, je ne savais pas ce que c'était !).

    Et pourtant, après une formation en interne, j'ai pris mes marques et, en faisant preuve de rigueur et de curiosité j'ai peu à peu pris les rennes de ce poste. Autant que possible avec mes capacités (parfois réduites) en tout cas.

    Pourquoi cette interminable introduction ?

    Parce que depuis que je suis passée assistante de direction, je galère pour trouver quelqu'un qui se prenne au jeu. Et je vous promets que le mot "galère" n'est pas trop fort.

     

    Expérience 1 :

    Au départ de l'assistante de direction, nous avons décidé de la remplacer pour que je puisse rester chargée des candidatures.

    Après 15 jours d'annonce Pôle Emploi, nous avons vite compris que ce ne serait pas possible de trouver via ce biais là. Nous nous sommes donc tournés vers les agences de recrutement spécialisées.

    Il en existe deux sortes :

    • Les spécialisées dans les métiers du bâtiment : pour qui les bureaux d'études ne sont pas de "bons clients" puisque les architectes paient mieux ! (entendu pour de vrai hein) ;
    • Les spécialisées dans les métiers de l'assistanat : souci majeur, les candidats sont des assistants mais n'ont aucune connaissances administrative, financière et juridique liées au bâtiment.

     

    C'est toutefois la seconde catégorie d'agence qui nous a trouvé une assistante. Elle était très "chère" par rapport à ce que nous avions imaginé mais nous la trouvions intéressante, sur papier.

    Le jour de son intégration, je lui montre comment faire une facture et elle me pose la question suivante : "ok mais comment on fait pour calculer le montant TTC ?"
    Je vous jure que j'ai cru qu'elle se moquait de moi. MAIS NON !! 

     

    Les difficultés du recrutement quand nous ne sommes qu'un simple bureau d'études.Elle a fait une semaine. Il s'avérait que son discours pendant les entretiens avait été dicté par l'agence de recrutement et que rien n'était vrai.

    Finalement, après quelques courriers juridiques, nous sommes parvenus à faire en sorte que ce recrutement soit nul et non avenu.

     

    Expérience 2 :

    Après cette déconvenue, nous nous sommes réorganisés en interne. J'ai officiellement pris le poste d'assistante de direction et nous nous sommes mis à la recherche d'une assistante polyvalente via le Pôle Emploi, parce qu'il ne nous restait plus que ça.

    Ce qui est bien avec le Pôle Emploi c'est qu'on a pas de souci de quantité. Par contre la qualité...

    J'ai beau exiger des critères. Je me retrouve toujours avec des candidatures qui n'ont rien à voir avec ce que je demande.

    Un jour j'ai même reçu le CV d'un statisticien qui pensait que "qui peut le plus peut le moins". Le plus étant de travailler à l'INSEE, le moins de devenir assistant. Je vous avoue que c'est très très valorisant comme façon de voir les choses.

    Les difficultés du recrutement quand nous ne sommes qu'un simple bureau d'études.C'est donc après quelques jours de déblaiement que j'ai pu appeler 10 / 15 candidats.

    Et alors là se profile la seconde montagne à gravir. Entre les candidats qui ne répondent pas et qui ne rappellent jamais. Ceux qui ne se souviennent pas du tout des offres auxquelles ils ont postulés. Ceux qui vous disent "alors oui j'ai envoyé mon CV mais franchement, je ne me déplace pas en entretien pour ce salaire". Ceux qui savent déjà faire des appels à candidatures (donc qui seraient top pour le poste) mais qui ne veulent travailler qu'en agences d'architecture. Le prestige toussatoussa. 

    C'était pas gagné.

     

    J'ai fait 3 recrutements via le Pôle Emploi, dont 1 réussi. En tout cas, la personne gérait le poste proposé, mais ne le faisait pas évoluer.

     

    Expérience 3 :

    Après le départ de notre assistante polyvalente, nous avons réfléchi aux directions que pouvaient prendre le poste. Et, il se trouve que personne ne faisait la communication chez nous. On s'est donc mis à la recherche d'une perle rare. (toujours via le Pôle Emploi)

    Sachez qu'une assistante de communication ne fait pas que dessiner des cartes de vœux et repenser un book. C'est aussi et avant tout une assistante.

    De perle, nous en avions trouvé une. Mais elle s'est faite chasser par un "confrère".

    Retour à la case départ.

     

    2 ou 3 petits conseils, ou coups de gueule, ou... :

    - Aux candidats des agences spécialisées : restez naturels. Ne mentez pas sous prétexte que votre interlocuteur  de l'agence vous l'a demandé. Dites-vous que, peut-être, si on vous demande de réciter un discours tout fait, c'est que votre profil ne colle pas et que vous ne serez pas épanouie dans votre travail ;

    - Aux candidats du Pôle Emploi : lisez l'annonce. Vous pouvez postuler quand un des critères souhaité n'est pas tout à fait respecté. Mais quand le salaire est trop bas pour vous, quand on exige un bac + 2 et que vous ne l'avez pas, quand on demande des débutants et que vous ne l'êtes pas... Chaque critère a sa justification pour l'employeur.

    - Aux assistantes d'architectes : ne pensez pas que le poste en bureau d'études est moins bien. Les capacités demandées sont les mêmes. La vision est différente mais complémentaire. Nous ne sommes pas castrateurs. Et surtout, surtout : nous respectons le code du travail et notre convention collective...

     

    Conclusion :

    On a trouvé une assistante de com'. La suite au prochain épisode (ou pas, je l'espère de tout mon petit coeur oops)

     

     

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